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    L'enfant le cyprès et le père Noël

     

    Un ciel chagrin ivre de détresse avait jonché de son habit un catalpa, dans l'air mouillé d'un voile beau, l'arbre aux formes tamisées jouxtait un cimetière que novembre et ses cortèges avaient fleuri. Plus le moindre bruissement de gravier, tout juste la brise  sur les cyprès  brossait les jours d'une année qui s'achève. Décembre à l'affût avait promu toutes ses larmes en diadème, accrochant aux branches des gantelets de cristaux. Même ce jour, la lune timide et huilée glissait derrière les croix dans les allées. Dans une grande valse les pinèdes avaient envoyé leurs petits arbres verts dans les foyers.

    Mais dans un coin du cimetière un petit cyprès serrait de ses racines si fort la terre, car sous la tombe son petit ami reposait. Ils s'étaient connus à l'an de sa neuvième année dans une nuit où il gelait, où doucement couché contre elle en demandant pourquoi elle l'avait quitté, le froid l'avait accompagné vers sa maman qu'il aime.

    Quand dans le ciel du dernier mois de l'année vous y verrez le trait d'une comète faites le vœu pour que jamais plus un petit enfant ne reste un soir de Noël sans une mère, car ces jours là il est pour eux, le Père Noël../..N a


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    Un joli coquelicot du mois de mai, d’avoir sur les épis des champs de blé posé ses baisers, s’enquit chaque journée sur le calendrier de lui poser ses lèvres, pour qu’une fleur elle devienne. Ainsi ornés les mois tout en bouquet, cette onzième année je vous la souhaite en une gerbe d’étincelles.


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