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    Un p’tit crayon vêtu de laine, le cœur en tic et toc tout affolé d’avoir connu une jolie mine de bois frangé, se mit à rêver d’aller faire des pointes, sur les cahiers des petits écoliers, dans les villages d’un ciel mouillé où naissent les traits de l’arc en ciel. C’est une fée en tricotant l’habit qui lui va comme un gant, qui lui a dit que tout là bas, sous les palmiers, quand la tempête détruit écoles et maisons, comme le souffle du loup sur les maisonnettes des p’tits cochons, les mamans et les papas de ces pays démunis, voudraient bien offrir a leurs petits enfants des crayons pour colorer leurs plus belles intentions. Voila pourquoi sa belle et lui se mirent à rêver de voyager dans une bouteille, pour colorer les cœurs en peine. C'est tout là bas sur cette terre au bout des mers, où les petits écoliers du monde entier, dans les couleurs de leur contrée, vont faire danser sur leur cahier les marmousets des naufragés échoués dans leur navire de verre …../..N a


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    Supposons qu’un jour vous empruntiez au temps peu ou prou des heures qui le dispersent. Qu’avec le notre que nous aimons partager, vous y posiez ces instants.
    Combien de fois par jour au quotidien, la pensée dédouble le vécu,, qu’il en vaille la peine de le vivre au double du temps perçu. Qu’aimeriez-vous confier au virtuel que la vie interpelle. ?
    J’ai découvert au fond de mon écran combien de fois le reflet de l’esprit, comme les gifs aux effets ondulés qui donnent au sentiment le vague.
    Ces visages sans nom comme ces lignes sans son, autant de vies que notre imaginaire fréquente en y posant vos mots qui en dessineraient les contours, grandissant dans nos mémoires le plaisir de vous imaginer au virtuel de nos pensées.
    Des mots que l’on pose du bout des doigts, sous un regard malicieux en attendant que d’autres les reconnaissent. Ecrits sur une glace sans tain où les yeux ne se rencontreront jamais, mais que l’esprit devine, pour créer chacun de son coté du miroir un sentiment de vivre un temps qui est chacun le sien.
    Puis tour à tour dans une valse des paupières, ils expriment dans ce ballet différé le va et vient gourmand et pressé de lire de l’autre ses pensées.
    De la lecture ou l’écriture, qui éprouve le plus le sentiment, le devant ou le derrière de la psyché ?
    Ajoutons à cela d’autres paires d’yeux, puis des milliers, a tous les esprits la discussion est ouverte. La chanson est écrite les voix en seront la musique des mots
    Chacun devant son instrument, la partition ne sera belle que si le concerto a le même tempo, Piochons au vingt sept lettres pour construire le premier de la fête. De notre cher Français vers les pays de toute nationalité, qu ils s’enrichissent dans la quête en langues qui se mêlent, pour que nos mots ne soient plus étrangers. ./...N  a


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      C’est hier en pétrissant entre mes doigts deux beaux marrons, qu’en regardant de mon balcon l’automne vêtir de roux un joli hêtre, que j’ai surpris les hirondelles prêtes à s’en aller. Septembre tout mouillé halète le marais buvant aux roselières, où nos petites reines d’avoir passé tout l’été au fil déjà sont épinglées. Elles gazouillent et pipelettes pensant au grand voyage des pays chauds, en Centrafrique et au Congo, terre promise de leur mère. Leur vol fauché va me manquer, certaines même vont périr pour conquérir le droit de naître des filles sans pays. Pourtant elles m’ont promis qu’au mois d’avril, juste au dessus de ma fenêtre au balconnet de terre façonné, un beau matin en ouvrant mes volets, elles seront là pour me les présenter leurs nouvelles fillettes../..N a

     


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    Assoupis aux flancs de la Dordogne cette gabare ivre de sommeil, dans un parterre de réverbères en brins de muguet Argentat rêve. Le bruit de mes pas au silence de la nuit épuise les heures sur le pavé d'un cadran solaire, qui cherche vers le ciel son astre pour lui compter le temps. La lune ce soir n'y tournera pas la tête le solstice d'automne en a dévoré une grosse moitié. Elle se noie doucement sous un pont soucieux , le regard vide plongé dans les flots qui glissent sous ses grandes paupières maquillées par de gros projecteurs bleus. Seule une bande de canards qui se chamaillent plisse son regard noir englouti dans les flots.


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    Stigmate d’un grain de beauté, c’est au milieu d’un chant de ‘’hé !’’Qu’elle brilla comme une braise, tant et si bien qu’à brasiller elle mit le feu dans mes prunelles. C’est une fleur, à fleur de peau qui  impressionne tous mes mots, un sentiment qui me chavire, un p’tit bisou fleuri dans ma poitrine. C’est un joli coquelicot cueilli au chant des Oh ! Une symphonie de Valentine au grand orchestre de ma vie. Je suis son Valentin, visage un peu mutin aux lèvres rehaussées de petites parenthèses, qu’elle a sues tendrement dessiner avec délicatesse…/… N a


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    Buvant la nuit câline aux branches fines des bosquets,   potron-minet en petits coups de pinceau malicieux dore de perles fines les mimosas embaumés. Depuis deux siècles installé devant la méditerranée, le mimosa garde de sa patrie l’Australie la nostalgie d’un statut d’émigré, prenant janvier pour le mois de mai. Sous les sommets poudrés, au pied de ses collines devant la grande bleue une fleur à l’accent du midi garde de sa patrie des gênes amoureux.

    D’une senteur délicate la fleur rayonne naturellement le soleil, symbole d’élégance et de simplicité, tendresse et d'amitié. Il représente aussi l'énergie féminine, cachée sous une apparente fragilité. Ainsi elle est devenue l’emblème de la journée de la femme…/.. N a


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    Cet été le chemin qui domine au capo Ladroncello, m’avait invité à visiter la forêt de Tartagine Melaja, les gorges de l’Asco, son village, et le pont génois. La route qui mène vers la rivière serpente sur le flanc de la vallée. Le long des fossés sous les ombrages des  figuiers, poussent des fleurs, l’immortelle. C'est là qu'en descendant, un grand chien jaune s’était invité accompagnant mon chemin, à distance d’un compagnon de rencontre. Quand près du pont soudain il disparut comme l’aurait fait un génie malicieux. C’est donc assis sur la margelle les pieds pendant au dessus du ruisseau que j'admirais les piles plantées dans les reflets d’un ciel bleu, dans cet état de grâce confronté à l’instant heureux,  soudain une voix susurrée à l’oreille me dit ces mots <<les pêcheurs sont souvent des poètes! Mais il ne faut pas cueillir les immortelles, car chacune d'elle exhale une âme qui sommeille>> Et puis mon cri qui s’enfonce dans la froideur de l’eau, mon corps sous des cercles  s’enferme dans les flots.  Elle voulut que je fusse sans contexte immortel../..N a


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    Cet été le chemin qui domine au capo Ladroncello, m’avait invité à visiter la foret de Tartagine Melaja, les gorges de l’Asco, son village et son pont génois. La route qui mène vers la rivière serpente au flanc de la vallée, sous le village planté sur le rocher. Le long des fossés sous les ombrages aux figues gourmandes, poussent des fleurs au nom évocateur d’immortelle. C'est là qu'en descendant, un grand chien jaune s’était invité à accompagner mon chemin, à distance d’un compagnon de rencontre. Quand prés du pont soudain il disparut comme par enchantement. C’est donc assis sur la margelle les pieds pendants au dessus de la rivière que j'admirais les piles plantées dans les reflets d’un ciel bleu. C’est là souvent dans cet état de grâce que le merveilleux confronte l’instant heureux. Quand soudain figé par une voix susurrée derrière mes oreilles, j’entendis.

     ((Les pêcheurs sont souvent des poètes! Mais il ne faut pas cueillir les immortelles, car chacune d'elle exhale une âme qui sommeille)) Et puis mes cris étouffés dans le flot, où des grands cercles recouvrent mon corps s'enfonçant dans la froideur de l'eau, un rêve?

    Ou peut être, elle voulut que je fusse sans contexte, immortel../.. N a


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  • C’était en passant devant chez lui, dans son joli pays de Saint Rémy de Provence, qu’un fils de l’Aveyron m’a dit « je me suis entiché d’un arbre » et quel arbre mes amis, l’amandier, celui dont les fleurs et le bois, sont si jolis.   Venir visiter la Provence et trouver au hasard du détour la poésie au fond d’une cour, où des troncs blonds spiralés aux formes inspirées de la vie, dressés comme des fantômes, cohabitent avec peut être la baignoire dans laquelle a baigné le peintre Vang-Gogh dans ses moments de folie. C’est près de la fontaine, entre des formes de bois torturé aux allures de nymphes, qu’une eau, sortant de la bouche d’un masque de pierre, susurre aux squelettes des amandiers la vie qui les a quitté et où l’on sent dans le paraître les siècles de leurs corps torturés.

     Mais le vrai miracle n’est pas là. Il est dans le fait que ces fragments de troncs morts devenus  entre les mains de Mr Pierre Leron-Lesur des œuvres originales provenant de la nature et qui parle au travers de sa voix d’homme d’âge sage, de la terre de ses ancêtres, généralement calcaire,  pauvre, avec des pluies régulières de 300 à <st1:metricconverter productid="800 mm" w:st="on">800 mm</st1:metricconverter> par an. Une région d’abondance de cet arbre qui, dans les années 60, couvrait cent cinquante hectares dans l’aveyronnais.  Je me souviens de mes balades printanières, fleuries par les bouquets buissonnants, roses et blancs, offrant aux amoureux, soit ses amandes amères ou la douceur d’un fruit mur qui craque sous la dent.

    J’ai vécu en Provence et grâce à lui quelques heures de vie, d’un homme amoureux de cet arbre, qui rappelle à chacun un coin de son pays. Donnant en sensation la lueur des gens qui cultivent le talent../.. N a 


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    C’est dans le regard d’un enfant du pays que j’ai senti cette empreinte quand il m’a dit « Nos champs quand l’été les assoiffent, le breuvage du ciel qui régale, c’est par économie, que dans les lavognes, les puits, et les citernes enfouies, nous en gardons pour la vie ».

    Sur le causse, au beau milieu des champs de pierres c’est en juillet et août que l’on entend le mieux le vent qui prie la pluie. Faut dire qu’ici sur le Larzac après la saison des fleurs qui enchantent les chaos de pierres, très vite entre les buis et les genévriers l’herbe retranche sa vie sous terre, pour ne laisser  au panicaut et cardabelles qu’on crucifie, le soin de fleurir la prairie jaunie. S’il est un endroit où elle aime faire cachette, c’est bien dans les citernes de pierres enfouies, que seules les auges taillées dans la pierre trahissent. Depuis la nuit des temps les bergers  connaissent  l’alchimie de l’herbe sèche et de la pluie qui transforme la nature en douceur pour brebis. Les belles histoires commencent toujours comme ça ! Des femmes et des hommes affamés de conquérir, il y a très longtemps qu’ils choisirent le massif pour poser une vie. Vivant en harmonie avec la terre, c’est à grand coup de rudesse qu’ils ont construit leur devenir. Cet été dans un coin de leur terre, juste au dessus sur le plateau, ils avaient installé des tables et des chaises, pour nous faire gouter leur savoir faire, et pour ceux qui voulaient en savoir plus, nous montrer ce petit coin que seul un enfant du pays sait faire découvrir. J’avais envie de leur dire merci.  N a

                                                                                   


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    Un p“tit bisou en miettes, s’en est allé un jour d’amour tempête, se réfugier dans les adrets. Du bord d’un bois, ce mois de mai, faisant la nique aux muguets il compte reconquérir le cœur de sa minette. Sitôt éclos, le bout du nez charlot, il lui tarde de défroisser le rouge de ses lèvres. Car à deux pas dans la clairière, entre ses feuilles spiralées la fée clochette en gantelet, attire au premier mai les baisers de sa belle. Au souvenir qu’ils se bécotaient, de tous les mots qu’ils se disaient il garde sous son chapeau, des rêves chouettes.<o:p></o:p>

    Dans l’herbe verte du mois de mai, entre deux tiges de muguet, le p’tit baiser pourpre à croquer n’attend plus qu’elle. Pour qu’en bisou apprivoisé jamais plus elle ne le délaisse../..N a<o:p></o:p>


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  • Je clouerai au pilori les maîtresses du temps qui tricotent les jours qu’elles nous assènent, pour qu’au décompte de minuit elles oublient la vingt cinquième. Et dans cette nuit exquise je veux partager en sensation l’aphorisme des mots, que de leur chrysalide feront naître des femmes au visage de fleurs. Je vais vêtir l’émoi jusqu’aux aurores, grisé au souffle des pages qui s’enlacent, glissant en vagues au jardin de Chloris.
    Je construirai mon jardin que je vole au temps, cachant aux herbes folles mes fleurs que j’aime tant. Et le vent sur cette éphéméride glissera aux croches de leurs noms, composant dans leur sistre la musique d’Isis.../.. N a


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  • L’homme sur la terre nous dit qu’il peut pratiquement tout faire, tout inventer. Même s’il le voulait peut s’auto procréer, il se prendrait presque pour un dieu. Sauf que de temps en temps l’événement lui rappelle combien sur cette terre il est si peu. Sa vie que la maladie peut suspendre à un fil, le ciel qui le nourrit peu tordre son oxygène en tempête et l’écraser comme lui sait si bien faire pour la vie d’autrui. Mais comme ça n’arrive qu’aux autres cars son dieu et celui qui permettra d’assouvir ses bas instincts, impunément vole la vie de son voisin, s’invente un pays, une patrie qu’il protège de l’étranger qui pourrait émigrer, l’autre du village voisin qui a des vues sur son terrain. Et l’on obtient à ce jeu la guerre et le plaisir irrationnel du bas instinct. A chaque jour suffit sa peine hier c’était Benazir Bhutto, qu’un homme a qui l’on a inculqué sans doute une autre vie a fait sauter la sienne pour des idées d’obscurantisme qu’on lui a promis. Et chacun dans son coin on se lamente, se disant qu’on n’y peut rien.. ! Doit on accepter que le monde depuis que cette espèce d’homo sapiens a envahit l’espace de la terre il dicte ses droit au mépris de ses lois établies. Comment peut on expliquer que certains qui construisent un monde dans lequel chacun pourrait vivre sans batailler, d’autres le détruisent sans sourciller. Il existerait donc deux mondes, ceux qui vivent pour contrarier l’autre moitié. Puisque l’on sait tout faire pourquoi ne lancerait on pas un concours pour inventer l’idée qu’il n’existe qu’un dieu. ! La vie, qui naturellement est cruelle, puisque de l’avoir donnée elle laisse au temps un sursit, pourquoi ne pas vivre avec elle sans le prier, mais à le consommer jusqu'à ce que fin s’en suive. Laissant au temps le soin de reprendre ce que certains font pour la raccourcir. Que sommes nous de ce temps compté en milliards d’années lumières ? Cette infime poussière à l’échelle année. La prochaine je vous la souhaite, belle comme l’éclat de l’éclair qui va passer. Quoique ? Cela dépend dans quelle moitié vous vous trouvez.. /..N a.

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  • Je viens d’avoir 50 ans mais mon apparence est celle d’une personne de 85 ans, j’ai de gros problème de reins, je bois très peu, je crois qu’il me reste très peu de temps à vivre. Aujourd’hui je suis la personne la plus vieille de ce siècle.
    Je me rappelle quand j’avais cinq ans il y avait beaucoup d’arbres, les maisons avaient de beaux jardins, on pouvait profiter des bains, rester une heure dans la douche. Je me rappelle qu’il y avait beaucoup de message qui disaient faites attention à l’eau, mais personne n’écoutait ils pensaient que l’eau ne pouvait pas
    disparaître.
    L’industrie est paralysée et le chômage est dramatique, les usines de traitement de l’eau sont les principales sources d’emplois, et tu es payé en verres d’eau potable au lieu du salaire, les agressions pour un bidon d’eau sont banales dans les rues désertes. La nourriture est 80% synthétique, la pollution est affreuse. Des corps affaiblis par la déshydratation, une peau remplie de plaies à cause des rayons ultra violets qui n’ont plus de couche d’ozone pour filtrer dans l’atmosphère.
    Le gouvernement nous fait payer même l’air que nous respirons 137 m3 par jour et par habitant adulte. Les gens qui ne peuvent pas payer sont retirés des zones ventilées qui ont adoptées de gigantesques poumons mécaniques fonctionnant à l’énergie solaire, l’air n’est pas de bonne qualité mais on peut respirer.
    Il ne reste plus que quelques pays avec un peu de végétation, ainsi que leurs fleuves respectifs qui sont fortement protégés par l’armée. L’eau est devenue un trésor très convoité plus que l’or et les diamants.
    Le pétrole n’existe plus depuis longtemps, les camions et voitures s’amassent sur des milliers d’hectares vestiges d’un autre temps. Dans la mer il n’y a plus un poisson vivant, elle est tellement salée que l’on peut presque y tenir debout, les plages de sel à perte de vue ne sont plus que des paysages lugubres. J’ai de vieilles photos d’une époque où le périphérique de Paris était couvert d’automobiles nuit et jour. Aujourd’hui on a enlevé le macadam depuis longtemps pour faire rouler les dernières voitures. Le dernier vaisseau spatial est parti depuis longtemps à la découverte d’autres planètes. L’espoir reste mince pour nos enfants, qui n’ont de cesse de nous rappeler, les barrages des camionneurs pour l’essence moins chère, les barrages des marins pêcheurs devant les ports fermés, notre faim de consommer sans souci de leurs années qu’ils vont devoir affronter. Le livre d’une science fiction sur les genoux des années 2090, me rappelle qu’aucune excuse n’est valable a nous pauvres
    fous../.. des oufs

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    J ai dans ma tête une maman débordante de vie qui m’a appris à blottir dans mon cœur, une femme..
    Je n’ai que trois cent soixante cinq jours par an pour fêter ce nom de femme. Et demain on voudrait accuser le jour d’être la journée de la femme. Madame, vous qui donnez la saveur à la pluie, son souffle au vent qui faiblit, l’équilibre du ciel qui pèse sur nos têtes, ne serait ce pas là l’infroissable lumière que derrière une gerbe de fleurs nous voudrions d’un air rieur masquer notre impotence. Il n’est pas d’hommes sans vous, et nous sans vous qui sommes nous. J’ai connu des jours de rêves ils s’appelaient ma mère, je connais des jours de gaîté, des heures d’extases, des moments enchantés, ce sont des
    femmes qui me les ont donnés.
    Si aujourd’hui on veut qu’on se souvienne, savoir sans mot dire que dans des geôles des femmes croupissent, au seul motif d’avoir voulu donner au monde l’amour dont elles sont pétries, on les enferme de notre ignorance. Ce sont nos mères, nos femmes, nos filles, a qui on vole la vie. C’est aujourd’hui le jour de prendre conscience que l’humanité pourrait se condamner dans un monde où l’on ne laisserait pas la parole aux femmes../..N a

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    S’offrir le sentiment de remonter le temps dans des instants sublimes d’un présent vers mon passé qui me chavire. Comme l’oiseau qui retrouve son nid, le poisson qui remonte la source de la vie, l’émigré qui n’a de cesse à comprendre le manque qui le tenaille jusqu’à dans ses entrailles. Les retrouvailles où ma maman me fit quitter son ventre, marquant ma vie aux lieux innés du souvenir.
    C’est l’instant où les yeux ne sont plus que l’enfant qui voit dans son village le mur de sa maison, le chemin qui induit un sentiment profond. Le bruit d’une cascade de ses anciennes baignades qui donne le frisson de l’eau qui glace. Entendre brusquement les cris des groupes en accolade, retrouver le chemin des vendanges, sentir cette odeur du feu de bois où cuisait les châtaignons, jusqu’au cri du cochon que sur la place on va transformer en saucisson, entendre ses piaillements résonner sous le porche du cloître, jusqu’à glacer le gosier en passant à côté de la source qu’en ce lieu me rappelle l’endroit discret où elle se cache. Tous ces instants d’été que j’ai vécu, mon chien aidant à ne pas perdre le présent que je sentais blotti contre mes pas par l’émotion qui m’accapare. Je voulais depuis longtemps refaire le pèlerinage d’un vécu de ces années qui m’ont souvent manqué. Et ces instants uniques de lire dans sa famille sur leur visage toujours présent leur sourire des retrouvailles, les mots qui sentent si bon, l’amour montant du plus profond de notre héritage. Pourquoi vous dire tout cela ? Si ce n’est qu’en esprit de partage, ou simplement pour qu’un été en souvenirs vos mots que j’aime tant vous m’en fassiez régalade en virtuel le partage../..N
    a
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  • Moiré sur blond de paille l’épi redondant sur la vague chamaille a la brise le pourpre des baisers qu’au vingt et un l’été lui a posé. Il porte en lui l’espoir de bien farder les grés du moulin de saint Angel de Soursac. Ses ailes déployées il rêve de s’envoler avec les vents du large, qui, depuis longtemps ont emporté les grands voiliers tout de blanc toilés, chargés de ses sacs de jute poudrés. On lui a dit que là bas derrière l’horizon, la jeunesse du bout de leurs mats tournent de grandes ailes pour éclairer la tour de leur ancêtre qui sent si bon l’huile et le croûton de pain doré. C’est tout près d’eux qu’il pourra leur conter l’époque vaillante où tout l’été entre ses dents de grés il écrasait le grain de l’abondance. Puis quand l’hiver sonnait en huile blonde il transformait l’olive noire fripée, que ses noyaux en braseros chauffaient si bien son ventre. Le temps a bien usé ses rouages, les meules en sont brillantes comme des étoiles celles qu’il rêve de côtoyer../..N a


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  • Bonjour minette qu’as tu fait cette nuit, que sur la gouttière j’ai attendu jusqu’à minuit. La lune en cornette me l’avait dit qu’aujourd’hui je serais chat éconduit, alors j’ai rodé d’un toit à l’autre sentant les fumets qu’exhalaient ta place chaude. Et puis au repli d’une rue, un chat perdu criait à tue-tête sous les fenêtres aux persiennes fendues d’un rai de lumière traçait sur le pavé, fléchant les incongrus qui battaient la semelle. Des cris, des chants, qui donc à cette heure tapait les gamelles, n’y aurait t’il pas pour nous des restants de miettes. Car, réduit à ne manger à ma faim quand d’habitude vous me servez de vos mains cette assiette concoctée de plats savoureux qui seuls me rendent heureux.
    J’eus l’idée d’en quérir à cet ahuri qui me servait un instant de prétexte à ne pas être seul dans la ruelle. Mais lui n’avait dans l’idée de fêter le départ de sa chatte bien aimée qui, un moment fit que je crus que nous en partagions votre amitié. Et surprise, car je le sentis aux aguets de croire que j’en voulais à sa dulcinée. (( Mais mon ami ne m’avez vous pas dit que vous étiez ravi de cette place nette, qu’avait laissé votre ex minette, qu’à l’ instant vous supputiez que je veuille vous la chourer.)) Et c’est ainsi que dans un bruit de poubelles de gros matous croyant avoir la même belle, à coup de griffes se mirent une peignée. L’un, l’oreille ensanglantée, l’autre un œil poché, crachaient sur le pavé, quand tout à coup de la fenêtre où filtrait ce rai de lumière, c’est un jet de gamelle emplie d’eau chauffée qu’en gros matous mouillés sommes partis chacun de son coté a panser nos plaies.
    Moralité : Quand dans une nuit la tête sous l’oreiller tu n’as de cesse à cauchemarder ne va pas raconter à d’autres tes misères, tu es sur qu’à cette l’heure avancée il y a fort à parier que nous ayez le même os à ronger../.. N a


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    Bonsoir Madame la terre j’avais la tête dans les étoiles pendu dans un rêve les pieds au dessus de ma planète bleu. Un bleu à l’âme, j’avais perdu le goût  d’écrire d’une plume que l’on  trempe dans son bleue. Je tournais sur des bords abrupts cherchant au temps qui passe un jour pour m’amarrer.

    D’un regard flou un soir au goût salé, comme une mer qui rentre de sa marée, mes idées noires se sont noyées dans le ressac d’un cœur ressuscité

    J’avais envie de vous dire pour toutes les fois ou j’ai failli à ne pas dire des mots gentils, mille et une excuses mes amies.

    Je lustrerai la lampe du petit géni e jusqu’à ce que s’allume la flamme de vos milles et une nuit, les plus belles que l’on vous ait jamais promises.

    Je dirais à Marie qu’elle exhausse toutes vos nuits du repos qu’aurait l’oiseau qui plane sur le galbe d’un stratus dés plus beau. Je planterai autant de cierges qu’à l’autre bout de la terre les cathédrales sembleront être le phare d’Alexandrie. Je poserai au sol des tapis de bisous pour tracer les chemins de Katmandou, heureux comme ces soixante huitars qui rêvent de leurs anciennes conquêtes, enivrés dans une nouvelle ère où l’on construira une vie sans galère. Et tous au cri de qui m’aime me suive déclenchant le rêve de ceux qui n’osaient le dire, ensemble nous boguerons tous les instants bougons../..N a       


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